La terre des mots de B.B. Bellal

La terre des mots de                           B.B. Bellal

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18/06/2022
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Augure du poème

Ami

Je sais tout

Je consume ma vie par la fin

Déjà déniaisé

         désabusé

     et désavoué

Qu'importe car je sais tout

Déjà

Et toi mon ami

Sois dupe du marché de dupes qu'est la vie

Amoureuse Formidable Charybde en Scylla

Ou pire

Elle M. ma joie prisonnière

 

Je consume ma vie par la fin

Et comme un vieux grave

Je la conte aux petits enfants

 

Un jour m'est instant

Eternel

Qui enroule l'évanescence de sa vigueur autour du regard

Qui cèle le chiffre de la courbe

Et ma poésie n'augure rien

Qui puisse être 

À la fois cheval

Et homme

Terre

Et nuage

Et goutte d'eau

Ou étincelle

Et bleu ou rouge avec du blanc sous mon coeur vert

Ou montagne couverte de forêt au soleil levant

C'est pourquoi aujourd'hui

                           ce soir

                           comme demain

J'attends

Le souffle léger qui délie comme l'enclume lourde et tranquille invite le fer rouge à devenir autre

 

Invisible épine en ma chair torturée

Qui attendais-je ?

Leurre du soir

 

Les nuits de pleine lune où le vent est de velours

Le ciel inondé d'espoir

Et le feu inutile

Tant la chair de la terre est heureusement amante

Que guettes-tu 

Croupi d'ignorance et de terreur mêlés ?


05/04/2021
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Le rêve devenu fébrile

Dans la passion limoneuse où vibraient d'invisibles atours

Deux êtres se tenaient debout

Face à face

Une main voila un visage

Les lèvres dans un silence nouèrent l'image des corps

Reflétés dans l'Orient de leurs yeux

Tandis que tangua

Dans le rythme de ses hanches

La tacité mélopée du don impossible

Leur regard naquit d'une cendre lumineuse

Inventive de leurs maux

Insinuante jusque dans leurs mots

Incertaine est la présence signale la cendre

Dans la politesse du matin

Pourtant

              -Croire-

 


05/04/2021
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L'air que tu habites

                 L'étoffe fasèye qui ceint tes hanches.

J'ai volé des gestes qui te rendaient plus souveraine encore que ta couronne de beauté.

          L'amour m'a requis. Je n'aurais pu reculer l'heure pressante de son appel sans me perdre, encourant alors les peines d'une joie clandestine.


05/04/2021
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Faute de toi

Vie théâtre obscène du manque

Tu me manques tu le sais

Dans les rues

Où feint la commune lumière

Des avrils et des octobres

Libérer quelque parfum 

Qui serait le tien

Je voudrais

Faute de toi

Étreindre un arbre

Belle et lasse infortune


04/04/2021
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